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Jour 2 d’Indochine à Toulouse. Ce mercredi soir, le groupe de Nicola Sirkis donnait son deuxième show d’une série de quatre au Zénith de Toulouse. Nous étions parmi les 10 000 spectateurs, aux côtés de cinq abonnés de La Dépêche du Midi, à vivre ce moment dantesque.
Ils s’appellent Émilie, Frédéric, Séverine, Bastien et Romain. Ils ont entre 30 et 50 ans, et ils sont invités par le club abonnés de La Dépêche du Midi à assister à l’un des quatre concerts événement que le groupe de Nicola Sirkis donne au Zénith de Toulouse.
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Autour d’eux, ils sont presque 10 000 âmes à se presser au bord de l’immense salle de spectacle, dans la fraîcheur de la nuit tombante. Depuis 40 ans, le groupe mythique vit dans leurs lecteurs vinyles, leurs walkman, leurs lecteurs MP3 et maintenant sur leurs plateformes de streaming. “Ma grande soeur mettait “L’Aventurier” dans le grenier de mes parents. Ma mère adore chanter “J’ai demandé à la Lune”’. Chaque mélodie est comme une madeleine de Proust”, explique Émilie.

A. Pateau
Refrains et messages
Ils viennent notamment pour découvrir des extraits du nouvel album “Babel Babel” en live, avec l’espoir aussi d’entendre les tubes immortels du groupe. Séverine en est à son trentième concert. “C’est 2h30 de show non-stop avec une énergie exceptionnelle, une scénographie extraordinaire et un don de soi total !”
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Sur scène, les messages politiques s’enchaînent. Des images de bombes, de femmes au poing levé ou de la femme politique finlandaise Sanna Marin se succèdent sur les écrans géants. Elles nous rappellent que le groupe parisien a toujours été engagé et a porté des messages progressifs, notamment sur l’homosexualité, l’identité de genre et la paix. “S’ils étaient visionnaires avant l’heure, ils sont aujourd’hui plus que jamais d’actualité”, estime Séverine, sous les hochements de têtes approbateurs. Elle reviendra vendredi.
L’Arena Tour d’Indochine fait encore étape à Toulouse les 14 et 15 mars, avant de revenir à l’automne, les 24 et 25 octobre. Ne le dites pas trop fort, mais il reste encore quelques places…