Ça s’est passé le 15 février dernier, lors de la réception du PSG au Stadium. Les Indians Tolosa, collectif d’ultras du TFC, ont sorti fumigènes et feux d’artifice, sur le parvis avant le match puis dans le stade. Samuel, abonné depuis 2016 au virage Brice et participant aux activités des Indians, n’était pas présent mais explique leur utilisation. “C’était pour faire une animation, pour le côté festif de la réception du PSG, qui est un évènement important.”

Le club vient en aide aux supporters

La fête n’était pas du goût de la Ligue de Football Professionnel qui a annoncé, le 5 mars, la “fermeture partielle pour deux matchs fermes” de la tribune Brice Taton, pour les deux prochains matchs du TFC à domicile. Car l’utilisation “d’engins pyrotechniques” est prohibée par le règlement de la LFP – et par la loi.

Selon Samuel, les feux d’artifice auraient causé “37 perforations dans le toit du stade”. “Je comprends la sanction mais je la trouve démesurée, dit-il. On arrive en fin de saison, c’est important d’être derrière le club. Les joueurs nous ont déjà dit que le virage a un impact sur leurs résultats.” Il dénonce aussi une attitude “hypocrite” de la LFP qui sanctionne les faits mais “reprend les images pour faire la promotion des matchs, parce que ça fait vendre.” Il précise que “se couper des supporters, pour la Ligue, c’est grotesque, surtout en ce moment.”

Un compromis pour les supporters lésés

Le collectif Indians Tolosa a communiqué sur X, le mardi 11 mars, en appelant les supporters à “temporiser avant de réserver les places.”

De son côté, la direction du TFC a publié un communiqué dans la soirée du 11 mars pour proposer une solution. Pour les matchs contre Brest et Lille, concernés par la sanction, “les supporters affectés par cette fermeture auront la possibilité de racheter des places” dans trois secteurs du stade. Un tarif unique de 15 euros a été fixé. Le club prévoit aussi une “offre spéciale” dans un pack à 25 euros pour les deux matchs.