11:39 GMT - Saturday, 22 February, 2025

DIRECT. Affaire Bétharram : un ex-surveillant mis en examen pour viol aggravé et agression sexuelle aggravée sur mineur

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Posted 13 hours ago by inuno.ai

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L’ex surveillant déféré a été mis en examen

L’un des suspects déféré aujourd’hui dans l’affaire des violences commises au sein de l’institut catholique a été mis en examen pour viol aggravé et agression sexuelle aggravée sur mineur, a appris BFMTV en début de soirée confirmant une information d’ Ici Béarn Bigorre . Patrick M, surveillant en activité jusqu’en 2024, est âgé de 59 ans.

Une réunion d’information et d’échanges prévue entre les victimes et le parquet

Alain Esquerre, porte-parole du collectif des victimes, a annoncé lors d’un point presse la tenue d’une réunion d’information et d’échanges jeudi prochain avec les victimes et le parquet. Les victimes sont “enfin entendues”, se réjouit le lanceur d’alerte. “On a réussi à faire incarcérer un criminel, et c’est incroyable”, se félicite-t-il après l’ouverture d’une information judiciaire.

“Le chiffre de 140 plaintes est déjà dépassé”, affirme Alain Esquerre

Alain Esquerre, porte-parole de l’association des victimes de Notre-Dame-de-Bétharram, indique que “le chiffre de 140 plaintes est déjà dépassé”.

Patrick M. déféré, le prêtre et “Cheval” relâchés

Sur les trois hommes interpellés et placés en garde à vue mercredi, seul Patrick M., ex-surveillant à Bétharram, fait l’objet d’une information judiciaire. Les deux autres hommes, Damien S. dit “Cheval” et le père Henri L. ont été remis en liberté.

Le père Henri L., reconnu coupable de violences après une enquête canonique finalisée en 2022, avait été relâché dès le lendemain de son interpellation. Les faits reprochés, bien que reconnus par l’Eglise, sont prescrits. Plus d’informations sur le profil des trois hommes dans notre papier :

Une information judiciaire ouverte pour viol contre un ancien surveillant de Bétharram

Le parquet a annoncé à l’AFP l’ouverture d’une information judiciaire pour viol pour un seul des gardés à vue. Il s’agit de Patrick M, un ex-surveillant de Bétharram en poste jusqu’en 2024. Ce chef des scouts est accusé de multiples crimes sexuels depuis son arrivé à l’institut en 1983.

Il écrit une chanson en 1985 dans laquelle il évoque les violences qu’il a subies au sein de l’établissement scolaire de Bétharram

Eric Fournets, inventeur du flamenco-rock en France, fait partie des nombreuses victimes dans l’affaire Bétharram. Des violences qu’il évoque dans l’une de ses chansons écrites en 1985, selon Sud Ouest . Dans ce titre “Que te mato”, il évoque les sévices qu’il a subi alors qu’il était élève dans l’établissement de 10 à 18 ans, entre 1965 et 1973. Il raconte notamment le jour où un prêtre l’a agressé lorsqu’il était en 5e : “Il m’a renversé face à lui et a commencé à me mettre la main entre les jambes, dans le bermuda… Je me suis échappé, j’ai dévalé les escaliers.”

“J’avais été choquée”… François Bayrou et son épouse mis en cause par le témoignage d’une ancienne enseignante

Une ancienne enseignante de l’établissement Notre-Dame de Bétharram (Pyrénées-Atlantiques) témoigne aujourd’hui, affirmant avoir tenté à plusieurs reprises d’alerter François Bayrou et sa compagne Élisabeth dans les années 1990. Sur ce témoignage, l’entourage du chef du gouvernement parle d’un “délire dangereux”.

“L’Etat n’a pas été au rendez-vous”, affirme Elisabeth Borne 

Invitée sur BFMTV ce vendredi, Elisabeth Borne a estimé que “l’Etat n’a pas été au rendez-vous”, face aux violences physiques et sexuelles commises au sein de l’établissement catholique Notre-Dame-de-Bétharram. “C’est difficile de comprendre comment on n’a pas réagi plus tôt. C’est pour cela qu’il faut que l’on agisse en renforçant les contrôles, pour que la parole se libère”, a-t-elle annoncé.

La ministre de l’Éducation nationale, avait réagi hier, en affirmant que des moyens supplémentaires ont été mis afin de contrôler davantage les établissements privés sous contrats, à la suite d’un rapport parlementaire remis en avril 2024 qui mettait en lumière “un niveau de contrôle qui n’était pas satisfaisant”. “On a remis des moyens, notamment des postes d’inspecteurs supplémentaires, et on a demandé à chaque académie de définir un plan de contrôle qui nous assure que, dans les deux ans qui viennent, on aura contrôlé 40% des établissements privés sous contrat”, avait affirmé la ministre de l’Éducation nationale.

Les gardes à vue s’achèvent pour deux anciens surveillants

La garde à vue de deux anciens surveillants de l’établissement catholique du Béarn s’achève vendredi dans le cadre de l’enquête sur les violences physiques et sexuelles que dénoncent plus d’une centaine d’anciens élèves. Le parquet de Pau a “mis un terme”, jeudi, à l’interrogatoire d’un ex-prêtre nonagénaire, sans rien dire des suites de la procédure judiciaire. Les trois hommes, nés en 1931, 1955 et 1965, avaient été interpellés mercredi pour des “viols aggravés, agressions sexuelles aggravées et/ou violences aggravées”, sur une période allant de 1957 à 2004, selon le procureur Rodolphe Jarry.

“Il faut que les agresseures paient pour leurs crimes, c’est tout…” le lourd passé de l’établissement remonte à la surface

Plus d’un an après le début des investigations lancées suite aux révélations des violences physiques et sexuelles survenues au sein de l’établissement Notre-Dame-de-Bétharram, dans les Pyrénées-Atlantiques, trois hommes ont été placés en garde à vue ce mercredi 19 février. Reportage à Lestelle-Bétharram.

Ce que l’on sait des accusations visant les anciens surveillants placés en garde à vue

Deux gardes à vue d’anciens surveillants de Bétharram, suspectés de violences physiques et sexuelles, ont été prolongées par le parquet de Pau, et vont se terminer, ce vendredi. Un nonagénaire a été libéré hier après son audition par les gendarmes de la SR de Pau. Le plus jeune, âgé de 59 ans, exerçait encore en 2024.

“Il faut que la parole se libère et que les victimes soient réparées” déclare l’évêque de Tarbes-Lourdes

Jean-Marc Micas, évêque de Tarbes-Lourdes, prend la parole auprès de La Dépêche du Midi sur les violences dont sexuelles au sein de la sphère religieuse. “Il faut que la parole se libère et que les victimes soient réparées”, souligne l’évêque.

Une ancienne professeure de Bétharram charge de nouveau le couple Bayrou

Une ancienne enseignante affirme de nouveau, dans une vidéo diffusée aujourd’hui par Mediapart , que François Bayrou et son épouse ont ignoré les alertes sur les violences infligées aux élèves. Professeure de mathématiques de 1994 à 1996, elle affirme avoir “fait un courrier” au Premier ministre, qui était alors à l’Education. Son courrier restera sans réponses, selon ses dires. Elle recroisera François Bayrou lors d’une cérémonie à Pau en 1995 et pendant laquelle elle lui aurait fait part de ses inquiétudes de vive voix. “Je lui dis qu’il faut faire quelque chose car c’est très grave ce qui se passe à Bétharram. Et lui aurait répondu : “oui, on dramatise.”

Concernant son épouse, Elisabeth Bayrou, l’ex prof de maths aurait assisté en sa présence de bruits laissant supposer des violences sur enfant dans une salle de classe. “Je me retourne vers Elisabeth Bayrou et je lui demande ce qu’on peut faire. Pour moi ça veut dire qu’à deux, on peut peut-être ouvrir la porte. Mais elle n’a pas compris ça. Elle m’a simplement répondu, je ne me souviens pas des termes exacts, mais que ces enfants, il n’y en avait rien à en tirer”, ajoute Françoise Gullung. ” J’avais été choquée que Mme Bayrou me croise à côté d’une salle dans laquelle on entendait un adulte cogner sur un enfant. On entendait les coups. Il hurlait et le gamin pleurait et demandait grâce. J’avais l’impression que pour elle, ces enfants-là étaient d’une espèce inférieure aux siens. C’est-à-dire que ces enfants-là, c’était normal qu’on les batte”, raconte-t-elle.

Bonjour et bienvenue dans ce direct

La Dépêche du Midi vous propose de suivre l’évolution de cette affaire dans ce direct. 

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