L’international italien, titulaire de dernière minute ce samedi 1er mars et auteur d’un essai face aux Bretons en Top 14 (63-21, 18e journée), se satisfaisait des performances des “rouge et noir”, amputés ces dernières semaines de plusieurs joueurs cadres.
Ange, au-delà de la victoire pour les joueurs offensifs, comme vous, c’est le genre de scénario, de match dans lequel vous vous régalez ?
C’est sûr, le scénario du match nous a souri. Ce ne serait pas mentir de dire qu’on a quand même loupé pas mal de choses. Honnêtement, le match n’est pas parfait en lui-même, mais ce qui est bien, c’est qu’on a réussi à scorer rapidement, à continuer à scorer et ne pas lâcher le match. Je pense que défensivement, on peut faire mieux. Ma titularisation ? J’ai appris le changement de compo ce matin, mais honnêtement, quand on est remplaçant, ça ne change pas grand-chose. De toute façon, on est préparé pour jouer le match, on est concentré à 100 %. Ce changement de compo n’a pas énormément changé la préparation.
Les périodes se suivent et se ressemblent pour Toulouse en période de doublons sur ces 3-4 matchs, vous sortez avec 18 points sur 20…
Oui, c’est sûr. Pour avoir vécu cette période de l’extérieur, on est super heureux. On est assez admiratif de ce que fait le groupe sur cette période-là. Honnêtement – je suis arrivé cette semaine – il faut s’accrocher vraiment au wagon parce que ça va très vite. C’est super positif pour le club, pour le groupe, pour l’émulation. Cette fin de saison nous garde, nous les internationaux, en alerte jusqu’au bout. Franchement, il y a beaucoup de satisfaction et beaucoup de bonheur de retrouver le groupe.
Pouvez-vous nous expliquer pourquoi c’est aussi plus confortable pour les internationaux comme vous, comme beaucoup d’autres qui font des allers-retours, de revenir dans un groupe qui gagne, où il y a de la confiance et où vous n’arrivez pas pour “sauver les meubles” ?
Ce que je dirais, c’est que de pouvoir revenir dans un environnement où on a le temps de travailler, où l’atmosphère est positive, ça change tout. En tant qu’international, j’ai quand même beaucoup de voyages à faire. Et c’est vrai que quand on arrive dans cette atmosphère, dans ce groupe qui vit et qui travaille très bien, c’est sûr que c’est beaucoup plus facile pour nous. On a juste à s’adapter, à s’ancrer, à suivre le groupe. Honnêtement, il n’y a pas de statut de sauveur ou quoi que ce soit. J’ai même envie de dire, c’est à nous de nous mettre vraiment au niveau et d’assurer. Parce qu’encore une fois, comme je l’ai dit juste avant, ça va très vite et il faut s’accrocher. Vraiment, vraiment.
