Pas dans son assiette après la rencontre européenne de mardi, Toulouse n’a dû son salut que grâce au sauvetage du goal, le Belge Lettens, sur l’ultime action chartraine. La troupe de Danijel Andjelkovic s’impose d’une petite unité : 31 à 30. Compte-rendu de cette dix-neuvième journée.
Une semaine de dingue ! C’est ainsi que l’on peut qualifier celle que vient de vivre Jef Lettens. Rien ne résiste en effet au gardien de but toulousain en ce moment. Après les Hongrois de Tatabanya qui se sont cassé les dents sur l’international belge (23 arrêts à 42 %) mardi dernier, ce sont les Chartrains qui ont subi les foudres du numéro 1 Toulousain, auteur samedi soir de 21 arrêts à 39 %.
Surtout, il a préservé la victoire de son équipe sur la dernière action alors que Gaël Tribillon héritait de la balle d’égalisation sur son aile. En vain, Lettens, impitoyable, fermait la porte à son ancien coéquipier.
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Le banc du Fenix pouvait exploser de joie et le staff pousser un grand ouf de soulagement. Car ce neuvième match en un mois pour le Fenix sentait le piège à plein nez au moment de clore un chapitre très chargé de la saison toulousaine.
On l’a vite senti lorsque les coéquipiers d’Ilic ont eu du mal à mettre du rythme d’entrée, devant se battre sur chaque attaque pour répondre notamment à la puissance de feu du Brésilien Carvalho, impressionnant au-delà des 9 mètres. Sans vitesse ni trop d’imagination, Toulouse était logiquement mené à la pause.
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Mais au Fenix, même si on manque un peu d’essence dans le réservoir en cette période, en revanche, on ne manque pas d’idées. L’entrée en jeu de Casper Käll a redonné énergie, imagination et vitesse à la formation toulousaine pendant que Jef Lettens poursuivait son travail de sape dans sa cage ; alors que Nemanja Ilic, détaché à la prise en individuelle de Carvalho, parvenait à contenir le Brésilien, finalement obligé de quitter sur blessure ses coéquipiers (52).
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Toulouse reprenait la main, rentabilisant parfaitement les ballons récupérés sur le jeu à 7 adverse pour marquer en cage vide (29-25, 53e). Mais les cadences infernales du moment ont fini par faire perdre leur lucidité aux Toulousains, accumulant pertes de balles et échecs aux tirs (29-29, 58e), relançant ainsi Chartres dans le final. Feuchtmann puis Ilic s’arrachaient pour éviter le naufrage avant que Lettens ne mette fin au suspense.
La fiche technique
FENIX 31 – CHARTRES 30
MT : 12-13 ; arbitres : MM. Belabbes et Rahim ; Palais des sports, 1 700 spectateurs.
FENIX TOULOUSE.- Gardiens : Lettens (60 minutes, 21 arrêts dont 1/2 pen.), Belkaied.
Buteurs : Giraudeau (0/1), Feuchtmann (6/8), Nyembo (3/3), Doniecki, Jarry, Marmier (0/2), Robert, Kempf (1/2), Diallo (1/1), Käll (6/8), Mitrovic (1/1), Kojadinovic (3/5), N. Ilic (cap., 6/7 dont 2/2 pen.), Mindegia (0/2).
2 minutes : Nyembo (56), Diallo (60).
CHARTRES MHB.- Gardiens : Gaspar (0/1 pen.), Bomastar (60 minutes, 12 arrêts dont 0/1 pen.).
Buteurs : V. Ilic (cap., 1/2) Figueras, Moreno (1/2), Groselj (0/1), Kudinov (1/2), Dimitrov (0/1), Bzdynga (2/3 dont 1/1 pen.), Ben Salem, Minel (8/11), Carvalho (8/8), Cadarso (3/5), Jund (3/7), Tribillon (3/7 dont 0/1 pen.), Verin (0/3).
2 minutes : Moreno (21, 47), Cadarso (29), Groselj (44).
La note du match : 11/20 ; les hommes : Jef LETTENS, Casper KÄLL (Toulouse) ; Vinicios CARVALHO, Milan BOMASTAR (Chartres).
