Reprendre à Tremblay sans laisser trop de plumes, comptables et physiques, tout en pensant à Porto et à ce 8^e de finale Ligue européenne.

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C’est avec cette ambition multiple que les protégés de Danijel Andjelkovic, bien diminués (Ilic, Gilbert, Martins Vieira blessés), ont retrouvé le championnat, hier soir, après 12 jours de trêve internationale. Missions ratées. Jamais dans le rythme et incapables de limiter son déchet, le Fenix a cédé logiquement et reste fanny à l’extérieur depuis le 15 novembre dernier (29-30, à Istres). Une soirée qui peut coûter cher dans la course à la 4^e place, synonyme d’Europe, pas très rassurante avant de mettre le cap sur le Portugal.

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Bakary Diallo en a convenu à chaud : “On savait que ce serait difficile. Quand tu commences mal, que tu perds 7 ballons en première période et que tu cours constamment après le score, il finit par te manquer de l’énergie.” Le Fenix a d’abord buté sur Pierre (7 arrêts en 12 minutes, 10 sur l’acte initial) et payé ses imprécisions, Feuchtmann étant à côté de la plaque (3 ballons perdus, un penalty manqué, une exclusion). Tremblay a donc pris les devant (8-4) avant que le banc du Fenix, vite sollicité avec un Karl inspiré, ne comble ce trou (8-8). Seulement, devant un Rigault en feu (5 buts au repos), les Haut-Garonnais, de nouveau brouillons, ont calé jusqu’au retour des vestiaires (17-11).

Vider l’infirmerie

L’entrée de Belkaied, face à ses futurs coéquipiers, et l’apport de Giraudeau ont un temps relancé le Fenix (20-19). Mais le promu, invaincu dans son antre en 2025 et diminué lui aussi, n’a pas lâché sa proie (26-22), Rigault et Pierre se montrant décisifs dans le money time. Pour rebondir, Toulouse a déjà besoin de vider son infirmerie.