l’essentiel
Battu dans les ultimes secondes de la rencontre, hier sur la pelouse du MHR, le Stade Français par la voix de son manager, a regretté la fin de seconde période, mais également certaines décisions arbitrales.
Qui aurait pu imaginer que, lorsque Louis Carbonel a transformé l’essai de Jérémy Ward pour donner 26 points d’avance au Stade Français en début de seconde période, Montpellier parviendrait à renverser la vapeur ? Sûrement pas Paul Gustard. “Je n’arrive pas y croire… C’est la pire deuxième période que j’aie vue de la part d’une équipe que j’entraîne. La pire… Catastrophique, manque d’énergie, de physique, d’envie” déroulait le manager du Stade Français après la rencontre.
Des “manques” qui ont finalement offert la possibilité au MHR et à Christopher Tolofua d’inscrire l’essai de la victoire (ou remontada) plus d’une minute après la sirène (38-32). Mais l’ancien troisième ligne aile a regretté également certaines décisions arbitrales, et notamment sur cette dernière action, où un grattage parisien et un déblayage illicite auraient pu être sifflés.
“Rien ne change”
“Je ne veux pas blâmer l’arbitre mais il y a beaucoup de décisions qui étaient mauvaises, il n’y a jamais essai sur leur dernière action. Leur 5 et leur 18 plongent dans le ruck, mais il n’a pas voulu le revoir à la vidéo. On a eu beaucoup de décisions arbitrales terribles ces dernières semaines, mais rien ne change” a-t-il notamment lancé dans des propos rapportés par L’Équipe.
Je veux bien qu’on ne se cache pas derrière l’arbitrage. Mais ne pas siffler ce grattage à la 80 ème minutes est honteux. Puis après un bel écran bref On n’a vraiment rien pour nous. pic.twitter.com/Lysom95Gr3
— Stade Français Actu (@Sf_actu) March 29, 2025
11e du championnat avec 36 points, le Stade Français ne compte que quatre longueurs d’avance sur Perpignan, avant-dernier de Top 14. Coup d’arrêt pour le club de la capitale après deux succès de rang et avant de recevoir le Stade Toulousain le 19 avril prochain.