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Au Salon de l’Agriculture, les patrons de la grande distribution seront présents. Invités par Karine Le Marchand, ils annonceront, aux côtés de l’animatrice, des “actions pour soutenir les agriculteurs français” ce mercredi 26 février.
La célèbre animatrice de L’Amour est dans le pré ne se contente plus de faire battre les cœurs des agriculteurs sur M6, elle veut désormais peser sur leur avenir économique. Après s’être affichée en soutien aux manifestants sur un point de blocage autoroutier en Île-de-France en 2024, elle passe à l’action au Salon de l’Agriculture, qui a ouvert ses portes samedi 22 février.
Depuis plusieurs semaines, Karine Le Marchand a mené en coulisses des négociations avec les géants de la grande distribution. Alexandre Bompard de Carrefour, Thierry Cotillard d’Intermarché, Guillaume Darasse d’Auchan, Philippe Palazzi, directeur général de Casino, Coopérative U avec Dominique Schelcher… Tous ont répondu présent au Salon. Tous, sauf E.Leclerc.
Des “actions pour soutenir l’agriculture française”
L’objectif ? Prouver qu’il est possible de réconcilier producteurs et grandes surfaces, et d’offrir aux agriculteurs une meilleure visibilité dans les rayons. Et ce dans “toute la France” et pour l’ensemble du milieu agricole. “C’est la première fois que les distributeurs travaillent en commun pour trouver des solutions concrètes tournées vers les agriculteurs”, se félicite l’équipe de l’animatrice en coulisses auprès du Huffington Post.
Le premier acte de cette initiative sera dévoilé ce mercredi 26 février au Salon de l’Agriculture. Habituellement, Lidl est le seul représentant de la grande distribution à s’engager sur ce terrain. Cette fois, il devra faire face à une concurrence inédite : plusieurs enseignes annonceront sur scène les mesures concrètes qu’elles comptent mettre en place “pour soutenir les agriculteurs”.
Espaces dédiés, origine des produits…
Tout a commencé le 2 décembre 2024, avec la pétition lancée par Karine Le Marchand : ‘Pour que les distributeurs nous aident à sauver l’agriculture française’. En quelques semaines, elle a recueilli plus de 126 000 signatures. “Il est temps que les grandes surfaces apportent un soutien concret et durable à ceux qui remplissent nos assiettes”, plaidait-elle via une vidéo publiée sur Instagram.
Parmi les mesures proposées : la mise en place d’espaces dédiés en magasin où les producteurs fixeraient eux-mêmes leurs prix et une plus grande transparence sur l’origine des produits, y compris les aliments transformés. Ces engagements ont été repris dans les discussions avec les distributeurs et ont abouti à un plan d’action de “trois initiatives communes”. Le détail de ces engagements sera révélé lors du Salon et pourrait être appliqué dès le 1er mars.