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Mohammed Merah : 13 ans après les attentats, un homme photographie plusieurs fois la caserne militaire victime des attaques

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Posted 3 days ago by inuno.ai

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INFO LA DÉPÊCHE. En pleine journée de commémoration des attentats de 2012, un individu a été aperçu à plusieurs reprises en train de photographier l’entrée de la caserne Doumerc, à Montauban, dans le Tarn-et-Garonne, d’où étaient originaires les trois militaires abattus par le terroriste Mohammed Merah. Un comportement suspect qui a poussé les autorités à ouvrir une enquête discrète.

Une silhouette qui intrigue, un appareil photo pointé vers un site militaire sous haute surveillance. Vendredi 14 mars 2025, alors que Montauban s’apprête à rendre hommage aux victimes des attentats de 2012, un individu est aperçu à plusieurs reprises en train de photographier l’entrée de la caserne Doumerc, siège du 17e régiment du génie parachutiste (RGP).

Trois apparitions, à trois moments distincts : d’abord entre 15 h 55 et 16 h 05, puis entre 16 h 30 et 16 h 35 et, enfin, entre 17 h 15 et 17 h 20. Un manège suffisamment inhabituel pour alerter les forces de l’ordre. Dans la foulée, une patrouille de la police nationale est dépêchée aux abords de la caserne, la police municipale ainsi que l’état-major sont prévenus. Une nouvelle surveillance est mise en place en début de soirée.

Les panneaux indiquent que les photographies de la caserne du 17e RGP à Montauban sont interdites.
Les panneaux indiquent que les photographies de la caserne du 17e RGP à Montauban sont interdites.
DDM – MANUEL MASSIP

Le contexte, lui, n’aide en rien à apaiser les soupçons. Ce 14 mars marquait le treizième anniversaire des assassinats de trois militaires du 17e RGP, abattus en pleine rue par Mohammed Merah. Le 15 mars 2012, le terroriste toulousain ouvrait le feu à bout portant devant un distributeur automatique à quelques pas de la caserne dont ils sortaient.

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Deux soldats avaient été tués sur le coup. Un troisième, Loïc Liber, a survécu mais porte de graves séquelles de cette attaque. L’attentat avait marqué la ville au fer rouge, prélude aux attaques sanglantes de Toulouse quelques jours plus tard.

Selon nos informations, les autorités ont discrètement ouvert une enquête. Les services du renseignement territorial (ex-RG) ont été sollicités, compte tenu du lieu visé et du contexte mémoriel. Les images de vidéosurveillance ont été passées au crible, sans qu’aucune identification n’ait pu être établie pour l’instant.

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Le suspect, aperçu quittant les lieux à pied, a été vu photographiant un secteur strictement interdit, signalé par des affiches explicites. Cette présence inhabituelle, en plein jour d’hommage, suscite l’interrogation des enquêteurs. Prudence ou prémices d’autre chose ? Les policiers tentent désormais de lever le doute. Les autorités militaires prennent l’affaire très au sérieux et ont renforcé la sécurité autour du site.

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