Mounia Merzouk, la mère de Nahel, a récemment pris la parole pour évoquer son impossible deuil depuis la mort de son fils. Elle dit avoir “confiance en la justice” après que le parquet a demandé un procès pour meurtre à l’encontre du policier.
Quatre jours après les réquisitions du parquet de Nanterre (Hauts-de-Seine) qui a réclamé le renvoi en cour d’assises du policier ayant tué Nahel, la mère de l’adolescent s’est dite favorable à un procès. Sur le plateau de C l’hebdo sur France 5, Mounia Merzouk a déclaré être dans l’attente de la décision du juge : “j’ai confiance en la justice, je les laisse travailler”.
Le 4 mars dernier, le parquet de Nanterre a requis un procès pour meurtre à l’encontre du policier qui avait tué Nahel Merzouk, le 27 juin 2023. “Il y a une victime dans cette affaire et c’est Nahel”, affirmait-elle plus tôt dans les colonnes du Parisien. Dans son réquisitoire, le parquet avait estimé que la victime ne représentait pas “un danger immédiat” pour le policier mis en cause. “Il a fait une bavure, faut l’assumer”, a déclaré Mounia Merzouk sur le plateau de France 5.
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“Il m’a enlevé ma raison de vivre”
Deux ans après les faits, la mère de famille a exprimé sa peine, évoquant un deuil impossible à faire. “Il était très bien éduqué, il aide son prochain, il est poli. Qui ne fait pas de bêtises ?”, questionne-t-elle. “Je ne pourrai jamais lui pardonner (au policier), il m’a enlevé ma raison de vivre.”
L’annonce des réquisitions a suscité la colère du syndicat policier Alliance qui a dénoncé “une décision inacceptable”.
