Entendu à sept reprises durant sa garde à vue, le grand-père du garçonnet est ressorti libre ce jeudi 27 mars mais son avocate déplore “le doigt accusateur” pointé sur son client.
Placés en garde à vue “homicide volontaire” et “recel de cadavre”, ce mardi 25 mars, les grands-parents maternels, l’oncle et la tante du petit Emile sont ressortis libres et sans poursuites, dans la nuit de mercredi à jeudi.
Interrogé à sept reprises lors de sa garde à vue, le grand-père du garçonnet disparu le 8 juillet 2023 au Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), a été au centre l’attention, médiatique, lors de ces dernières heures. Ce que déplore son avocate auprès du Point, qui affirme “regretter que certains médias aient pointé d’un doigt accusateur” son client. Et Me Isabelle Colombani d’ajouter : “Il va être compliqué pour lui de reprendre une vie courante après ces torrents de boue, après avoir été jeté en pâture”.
La piste familiale “pas fermée”
Si l’hypothèse de l'”intervention d’un tiers” se dessine dans la disparition et la mort du petit Emile, selon les propos du procureur de la République d’Aix-en-Provence Jean-Luc Blachon, la piste de l’implication d’un ou plusieurs membres de la famille “n’est pas fermée”.
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Ce dernier a par ailleurs précisé que “les personnes qui ont été placées en garde à vue ont été remises en liberté” car “les charges n’étaient pas suffisantes pour conduire à une mise en examen quelconque dans ce dossier”.
