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Mort du petit Emile : gardes à vue, perquisitions, nouvelles pistes… pourquoi l’enquête s’accélère

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Posted 14 hours ago by inuno.ai

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L’enquête sur la mort d’Emile Soleil, ce garçonnet de 2 ans et demi, disparu le 8 juillet 2023, au Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) et dont des ossements ont été retrouvés l’année dernière, connaît un coup d’accélérateur. Ce mardi, ses grands-parents maternels et deux de leurs enfants ont été placés en garde à vue pour « meurtre et recel de cadavre ».

La fin d’un trop long mystère ? Deux ans et demi après la disparition du petit Emile Soleil, 2 ans et demi, et la découverte d’une partie de ses ossements, en mars 2024, l’enquête s’accélère.

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Ce mardi 25 mars, les grands-parents maternels du garçonnet, Anne et Philippe Vedovini et deux de leurs enfants (un oncle et une tante d’Emile), ont été placés en garde à vue par les gendarmes de la section de recherches de Marseille. Ces proches de la petite victime qui s’était volatilisée au Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), le 8 juillet 2023, non loin de la résidence secondaire de ses grands-parents, sont entendus dans le cadre d’une enquête pour « meurtre » et « recel de cadavre ».
« Ces placements en garde à vue s’inscrivent dans une phase de vérifications et de confrontations des éléments et informations recueillis lors des investigations réalisées ces derniers mois », affirme le procureur d’Aix-en-Provence, Jean-Luc Blachon, dans un communiqué publié au matin. Des perquisitions ont également eu lieu au domicile des grands-parents Vedovini, à La Bouilladisse (Bouches-du-Rhône). Une berline et une remorque à cheval ont été saisies à des fins d’analyse.

Cette nouvelle étape dans l’enquête, 20 mois après la mystérieuse disparition du garçonnet qui aurait échappé à la surveillance de ses grands-parents, marque un véritable tournant dans ses investigations. Malgré les difficultés et face à l’émoi considérable suscité par cette affaire retentissante, les enquêteurs n’ont jamais lâché. Au fil des mois, la thèse accidentelle, passée au crible, a perdu du crédit à la faveur d’une série d’indices très inquiétants. Les enquêteurs ont donc resserré l’étau autour du clan Védovini et de sa figure tutélaire, Philippe, ce grand-père traditionaliste de 59 ans, au passé trouble.

Des tensions familiales apparues lors des obsèques du petit Emile

Comme l’avait révélé « Le Canard Enchaîné », ce kiné ostéopathe fréquentait, au début des années 1990, une communauté religieuse, dans le Pas-de-Calais, en tant que chef scout, et au sein de laquelle des accusations de violences et de viols ont donné lieu à des procédures judiciaires. À cette époque, le jeune Vedovini n’était pas visé par ces accusations. Mais un témoignage posté sur un réseau social, dans un groupe privé, a fait état d’une correction infligée par le chef scout, décrit comme « sévère et autoritaire », à un jeune pensionnaire.

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Les tensions familiales apparues, le 8 février dernier, lors des obsèques d’Emile, ont aussi mis au jour des fissures au sein de ce clan très secret, fervent pratiquant catholique.
Il y a une dizaine de jours, les enquêteurs ont saisi, dans la plus grande discrétion, une jardinière, au Haut-Vernet, devant l’église du hameau. Des analyses sont toujours en cours sur ce bac à fleurs en bois, pour déterminer si des traces de sang sont bel et bien présentes. Selon les témoignages des principaux protagonistes de cette affaire, le 8 juillet 2023, peu après 17 heures, Emile, venu passer quelques jours de vacances au Haut-Vernet, dans la maison de ses grands-parents, se serait réveillé de sa sieste. Philippe Vedovini a toujours affirmé qu’il était en train, à ce moment-là, de charger le coffre de son véhicule lorsque le garçonnet a quitté la maison. Il aurait été vu, dans la rue du village, par un témoin, non loin du lavoir.

Une mise en situation a été organisée l’année dernière pour figer les positions des principaux acteurs présents au moment de la disparition d’Emile. Trois jours plus tard, le 31 mars, une promeneuse découvre, à 1,7 km de la maison des grands-parents, des ossements et le crâne de l’enfant. L’endroit avait pourtant été maintes fois ratissé par les militaires et de très nombreux bénévoles. Que s’est-il vraiment passé ce 8 juillet 2023 dans ce hameau ? Les gardes à vue se poursuivent.

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