07:40 GMT - Tuesday, 08 April, 2025

Mort d’un bébé empoisonné à la soude caustique dans une crèche : “Je n’ai pas donné la mort volontairement” dit l’employée à son procès

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Posted 6 days ago by inuno.ai

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l’essentiel
Le procès de l’employée de crèche qui avait empoisonné une fillette avec de la soude caustique parce qu’elle pleurait, dans une crèche de Lyon en juin 2022, s’est ouvert devant la cour d’assises du Rhône. Elle a affirmé que son geste n’était pas volontaire. Le verdict sera rendu jeudi.

“Je reconnais les faits mais ce n’était pas volontaire”. Myriam Jaouen, l’employée de crèche de 30 ans, jugée aux assises du Rhône, depuis ce mardi matin, a assuré qu’elle n’a “pas donné la mort volontairement”. La jeune femme avait donné du Destop, un produit de soude caustique, à une fillette de 11 mois, ce qui avait tué l’enfant prénommée Lisa.

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En garde à vue, l’employée de crèche avait reconnu avoir empoisonné la fillette, parce qu’elle était “excédée par ses pleurs”. Elle avait expliqué dans un premier temps que le bébé avait ingurgité de la gouache prévue pour une activité. Mais le constat des médecins de l’hôpital femme-mère-enfant de Bron a été sans appel : la langue, les lèvres, le larynx, les bronches, la gorge étaient brûlés, le tube digestif, le côlon, l’estomac étaient perforés.

Le jour des faits, l’employée était seule dans la crèche. Recrutée trois mois auparavant. C’est une mère venue amener son enfant qui avait découvert que la petite Lisa vomissait et que la professionnelle de la crèche était en panique.

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Une femme immature

Les débats de la cour d’assises du Rhône devraient s’attarder sur la personnalité de Myriam Jaouen, une femme immature et tendant à l’affabulation selon des experts. Même si la responsabilité de la crèche n’est pas engagée, des questions devraient émerger sur les conditions de travail dans cet établissement en sous-effectif chronique.

Jugée pour meurtre, Myriam Jaouen en court la réclusion criminelle à perpétuité. Le verdict sera rendu jeudi 3 avril après trois jours de procès.

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