Dans un communiqué de presse, Jean-Philippe Chartier a choisi une formule pour le moins choquante, évoquant une « solution finale » appliquée à la présidente du parti du Rassemblement national, rapportent nos confrères de Centre Presse. Une référence historique explosive qui ne passe pas.

Une déclaration lourde de sens

Jean-Philippe Chartier, également candidat à la mairie de Rodez, a-t-il mesuré la portée de ses mots ? Dans un contexte où la lutte contre l’antisémitisme est plus que jamais au cœur des débats, cette déclaration ne pouvait que susciter l’indignation.

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Alors que la classe politique multiplie les réactions après la peine d’inéligibilité prononcée contre Marine Le Pen, le responsable aveyronnais a choisi d’ouvrir son communiqué ce 1er avril par une phrase choc : « Les juges ont choisi la solution finale pour Marine Le Pen. » Une formulation qui renvoie directement à l’extermination des Juifs par le régime nazi et qui provoque un tollé.

« Deux poids, deux mesures » : le RN dénonce une justice partiale

Dans son communiqué, Jean-Philippe Chartier s’indigne d’une décision qu’il juge profondément injuste : “Cette décision a profondément choqué les 13 millions d’électeurs qui ont porté leurs suffrages sur sa candidature en mai 2022. Ils ne comprennent pas le deux poids, deux mesures de la justice qui d’un côté laisse les clandestins frappés d’OQTF poursuivre leurs activités criminelles sur notre territoire, et de l’autre condamne avec une extrême sévérité la candidate du Rassemblement National. Certes, depuis la loi Sapin II de 2016, la sanction de l’inéligibilité provisoire est possible, mais elle n’est pas obligatoire. En l’occurrence, si la justice est rendue au nom du Peuple français et que le Peuple est en désaccord avec ses décisions, la démocratie est remise en cause”.

Par ailleurs, une campagne de tractage et d’affichage est envisagée.