Après avoir été agressé physiquement par Paulo Fonseca ce 2 mars à l’occasion du match de Ligue 1 entre Lyon et Brest (2-1), l’arbitre Benoît Millot s’est exprimé sur cet événement marquant du week-end dans les colonnes de L’Équipe.
Après l’agression subie ce 2 mars, Benoît Millot s’est exprimé auprès de nos confrères de L’Équipe. À l’occasion de la rencontre de la 24e journée de Ligue 1 entre Lyon et Brest (2-1), l’arbitre a subi un tête contre tête avec Paulo Fonseca, entraîneur de l’OL, furieux à la suite d’un appel à la VAR de Benoît Millot.
Auprès du quotidien sportif, l’arbitre a expliqué avoir averti le technicien portugais en première période en raison de son “attitude”. Fonseca s’était agacé après qu’un coup franc a été sifflé pour Brest, à proximité de la zone technique de l’OL. En fin de match arrive la situation de possible penalty pour les Bretons sur laquelle Millot fait appel à la VAR. Alors qu’il s’apprête à rendre sa décision, le technicien rhodanien lui “bondit dessus avec une attitude d’intimidation” ce qui oblige l’officiel à “l’exclure directement”.
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C’est à la suite de cette exclusion que Fonseca sort de ses gonds : “Il a cette attitude encore plus impressionnante de tenter de donner un coup, en fait. Un coup de tête. Je reste stoïque, un peu par l’effet de surprise, mais quelque part surtout pour ne pas reculer devant cette intimidation.” Benoît Millot s’est surtout montré critique envers l’attitude de Fonseca : “Si un grand entraîneur se comporte comme ça, dans le football amateur on va se dire : “Moi aussi je peux le faire.” […] Là, ça vient toucher l’aspect de l’intimidation physique.”
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L’homme en noir s’est cependant dit prêt à arbitrer de nouveau dès le week-end prochain, sans bien savoir les conséquences que cet événement, “une première”, aura sur lui. Benoît Millot a assuré aller “bien”, mais se dit qu’il sera “peut-être impressionné”, ou trouvera peut-être cette séquence “hardcore” en revoyant les images. Sans souhaiter une sanction exemplaire au coach portugais, il a appuyé sur le fait que “ce qu’on a vu n’est pas bon pour le football”.
